Patrice Martin-Lalande

Petit-déjeuner autour de Martin Bouygues

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Jacques-Alain Bénisti, Philippe Briand, Bernard Brochand, Guillaume Chevrollier, Edouard Courtial, Virginie Duby-Muller, Claude de Ganay, Annie Genevard, Claude Greff, Valérie Lacroute, Charles de la Verpillère, Isabelle Le Callennec, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Patrice Martin-Lalande, Yannick Moreau, Pierre Morel A l'Huissier, Yves Nicolin, Patrick Ollier, Bernard Perrut, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, François Scellier, 

autour de Martin Bouygues

Président Directeur Général du groupe Bouygues

sur le thème :

"Normes et contraintes fiscales : comment continuer à être performant ?"

La dernière revue est en ligne !

GEEA vient de publier son livre blanc !

L'internet : le défi français par Patrice Martin-Lalande

L'internet : le défi français par Patrice Martin-Lalande

Député de Loir-et-Cher depuis 1993, Patrice Martin-Lalande est co-président du groupe d’études sur l’internet de l’Assemblée nationale depuis sa création – à son initiative – en 1997.

Auteur, comme "parlementaire en mission", du rapport "L’internet : un vrai défi pour la France" (1997) qui présentait 134 propositions pour développer l’internet en France, il a également publié un rapport d’information sur "La société de l’information dans le budget de l’État" (2007).

Tribune dans le Figaro : Révolution numérique n'ayons pas peur !

Petit-déjeuner autour de Jean-Marie Cavada, Député européen

« Que fait l’Europe pour nos entreprises ? » Après des résultats inquiétants des élections européennes, GEEA a donné la parole à Jean-Marie Cavada, député européen, président de Nous Citoyens et président du « Mouvement européen France ».

Jean-Marie Cavada donnera le ton de la rencontre : « Si les économies souffrent, ce n’est pas la faute de l’Europe mais bien celle des Etats qui ont le pouvoir de créer les conditions économiques en terme de fiscalité, de contrat social, d’organisation de système. L’Europe a un rôle à jouer. Son taux de chômage est devenu extrêmement dangereux et ce n’est pas la France qui donnera des leçons vu l’état de nos finances et de nos structures. La France est un pays sur-administré, très arrogant. Nous n’avons pas la simplicité d’esprit de regarder comment nos voisins européens sont sortis de la crise. Nous n’avons pas le courage politique de traiter nos problèmes. Nous devons prendre exemple sur la réforme Schröder, menée en Allemagne ».

Le député Jean-Marie Cavada expliquera également la politique que souhaite mener le nouveau Président de la commission européenne pour relancer la croissance : « Le Commissaire Junker est un homme pour qui j’ai de l’estime. Il veut simplifier le fonctionnement de l’Europe en obligeant la commission européenne à s’occuper, avant tout, des questions régaliennes. Il veut mettre fin aux normes à profusion. Si l’Europe est devenue bureaucratique, c’est parce que depuis Jacques Delors, la Politique a déserté les institutions.

Jean-Claude Junker a présenté un plan visant à lever sur les marchés publics des investissements à hauteur de 300 milliards d’euros. » tout en reconnaissant que cette  somme était insuffisante pour se mettre au niveau des Etats-Unis ou de la Chine. Il rajoute que « Le président Junker veut apporter aux nations une aide que les Etats eux-mêmes ne pourraient pas mettre en marche. Ils souhaitent mettre en place des conditions favorables pour des grands travaux d’infrastructures » tout en mettant en garde sur les dangers dans lesquels il ne faudra pas tomber : « Il ne faudrait pas que les Etats fassent leur marché avec des miettes, sans grand projet d’avenir. Il faut aussi une stabilité juridique dans les pays de l’Union. Nous en sommes loin. La France n’arrête pas de bricoler sujet par sujet et c’est très décourageant pour les investisseurs. Enfin, les taux d’intérêt doivent être suffisamment attractifs, sinon, les investisseurs iront ailleurs. »

A la question d’Annie Genevard, députée du Doubs et vice-présidente de GEEA : « Que dit-on à Bruxelles du phénomène des travailleurs détachés ? »

Il répondra : « En créant la libre circulation des travailleurs, on a fait que la moitié du chemin, sans égalité de traitement. On pourrait réfléchir à ce qu’un salarié qui travaille dans un pays soit obligé de rentrer dans le système de cotisations de ce pays. On ne peut pas harmoniser les systèmes de cotisations sociales. Ce n’est pas imaginable tant ils sont différents mais faisons le par palier. »

Lire le compte-rendu

Tribune dans Le Figaro : Pour vaincre le chômage des jeunes, misons sur l'entreprise !