Sophie Auconie

NOTRE REVUE GEEA : ENTRE POSSIBLE ET IMPOSSIBLE, DEUX LETTRES ET UN ETAT D'ESPRIT

Suite à cette crise, demandons-nous ce que nous pouvons faire pour notre pays ! par Sophie Auconie

Sophie Auconie est Députée de la 3ème circonscription d’Indre et Loire. Auparavant cadre consulaire et artisane dans la décoration, Sophie Auconie a également été Députée européenne de 2009 à 2014. Depuis le début de son engagement politique, les questions environnementales et d’égalité hommes femmes sont deux de ses principaux combats. Elle est aussi membre de la la Mission d’information liée au Covid-19 à
l’Assemblée nationale.
Dans son département, en Indre-et-Loire, 76 décès liés au Covid-19 étaient recensés au 19 mai 2020, et 13 malades en réanimation.

La France a été durement frappée par le Covid-19. Comment les entreprises de votre département ont-elles réagi ? Certaines ont-elles fait preuve de résilience ?

Dès l’application des mesures de confine- ment de la population, un grand nombre d’entreprises de mon territoire a procédé à la fermeture de leur site au principe de protéger leurs employés, puis mis en œuvre les moyens nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire. Bien évidemment, cette période les a fortement fragilisé pour la plu- part. Toutefois, il semblerait que cette expé- rience a fait naître de nouvelles pratiques, qui pourraient profiter aux entreprises à l’avenir et pour changer leurs méthodes de travail durablement, tel que le recours au télétravail par exemple.

Les agriculteurs et producteurs locaux ont également participer à l’effort collectif en continuant de proposer leurs produits sur les bans des marchés maintenus. Par ailleurs, comme une main tendue à cette économie locale, certains hypermarchés ont accueilli des marchés de production locale sur leurs parkings, grâce à l’action de la Chambre de l’agriculture qui a lancé des ini- tiatives pour les producteurs locaux.

Quelles actions avez-vous mené sur votre territoire ?

J’ai gardé contact avec l’ensemble de mes interlocuteurs : élus locaux, membres d’association, acteurs économiques, afin d’être le meilleur relais possible pour eux à l’échelle nationale. Sans relâche, j’ai fait remonter les problématiques dont on me fai- sait part, au Gouvernement et à l’Assemblée nationale. Difficultés rencontrées avec les Services de l’Etat, secteurs d’activités peu assez pris en compte par le Gouvernement, les sujets étaient nombreux... Dès le début de la crise, j’ai notamment défendu l’idée de supprimer les charges sociales pour les TPE et PME. En tant que membre de la Mission d’information liée au Covid-19 à l’Assemblée, j’ai également auditionné chaque semaine, Ministres et membres du gouvernement sur leur gestion de la crise. Cela était pour moi l’occasion d’apporter des réponses rapides et claires aux sollicitations que je recevais du terrain.

Pendant ce drame, il y a eu beaucoup de peine, d'incertitudes mais aussi des extraordinaires gestes de solidarité... Y-a-t-il un moment qui vous a particulièrement marqué ?

Cette période dramatique a révélé des actions solidaires exceptionnelles, et ce malgré la difficile mise en œuvre de certaines démarches dues à la complexité administrative de notre pays.

Parmi celles que je retiens, Fabrice Dallais, Chef étoilé au Michelin de ma circonscription, a proposé ses services à l’Ehpad situé dans une commune voisine. Il s’était vu contraint de fermer son restaurant sur décision administrative et était soucieux de ne pas rester inactif. Salarié ou même bénévole, la direction de l’établissement s’est vue obligée de refuser cette proposition pour des raisons administratives. C’est la raison pour laquelle je suis intervenue, soutenue par le sous-préfet de la circons- cription. Cette situation ubuesque a donc été débloquée et le chef étoilé prépare depuis l’ensemble des repas pour les résidents et salariés.

Et maintenant ? Avez-vous des propositions pour la reprise économique ?

Et maintenant... Nous ne pouvons plus consommer, vivre, travailler, produire comme si rien ne s’était passé. Tout d’abord, cette crise sanitaire semble être un révélateur mais surtout un avertisseur environnemental. Nous devons collective- ment porter l’idée que le « Green Deal » est la base à partir de laquelle nous devons construire le plan de relance. Parallèlement, cette crise économique remet en cause les fondements du libre-échange comme elle rebat les cartes de la mondialisation. Nous devons collectivement réorganiser notre système industriel en vue d’assurer une autonomie de production des biens essentiels, d’assurer l’indépendance agri- cole, sanitaire, industrielle et technologique française.Mais avant que ce plan de relance n’intervienne en ce sens, il faudra que les français, à l’instar de l’Etat protégeant leurs emplois pendant cette crise, participent à la reprise. Je ne pense pas qu’il soit utile de prévoir de nouveaux textes législatifs ou réglementaires, mais plutôt de mettre en place un dialogue social gagnant-gagnant dans l’organisation du travail.

Petit-déjeuner autour de Jean-Paul AGON, PDG du groupe L'Oréal

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

Il y a quelques années, notre invité dînait dans un restaurant chinois du 13ème arron- dissement de Paris. L’histoire ne dit pas avec qui, ni où, ni quoi. Quoi qu’il en soit, son « fortune cookie » disait : « vous avez beaucoup de chance, mais vous en aurez besoin ». Une prédiction tout à fait exacte ! Avant de devenir le 5ème PDG en 100 ans d’existence de L’Oréal, l’indétrônable pre- mier groupe de cosmétique au monde, aux 36 marques, couvrant tous les pays, toutes les gammes de prix, répondant à tous les besoins beauté, Jean-Paul Agon y fait ses classes dès sa sortie d’HEC. La consécration ? Ce sera en 1997, quand il prendra en charge le développement de toutes les activités de la zone Asie. Son arrivée coïncidera avec la crise financière du continent. Le succès a été tel, que le groupe lui confiera ensuite la direction de L’Oréal Etats-Unis... une semaine avant le 11 septembre. Rappelez-vous du « fortune cookie » ! Quel est le secret de cette aurore L’Oréal, devenue la marque française la plus puissante dans le monde ? Mélangez la stabilité, l’énergie, l’audace, l’intuition L’Oréal, c’est un empire qui a réussi à s’adapter. Il est aussi un des premiers à avoir anticipé « la révolution digitale » en offrant une nouvelle « expérience produit » aux clients. « Aujourd’hui, c’est déterminant. Le digital est l’avantage compétitif majeur en matière de relations avec les consommateurs, de marques, de mar- keting, de communication ou encore de e-commerce. Il représentait 0% de notre chiffre d’affaires il y a encore 5 ans. Aujourd’hui, nous en sommes à 13,5% et surtout il connaît une croissance de 50% par an, soit pratiquement la totalité de la croissance globale pour le groupe. » soulève Jean-Paul Agon.

Notre pays ne représente que 7 % de son chiffre d’affaires et pourtant 25% de la production industrielle mondiale et les deux tiers des investissements en matière de recherche se passent sur notre sol. Le cœur stratégique de L’Oréal est incontestablement en France. Ce fleuron international paie 25% de ses impôts mondiaux en France.

Il conclura par ces mots « Il faut anticiper ce qu’il va se passer et prendre les bons paris, les bons virages et être toujours extrêmement agile de façon à pouvoir bouger en fonction des évolutions. C’est une très belle aventure grâce à des équipes absolument formidables. Nous sommes une entreprise avec une culture très forte, que nous avons tou- jours gardée, lorsque nous relisons les maximes aujourd’hui d’Eugène Schueller ou de François Dalle, les mêmes valeurs persistent, applicables dans un monde différent, avec des technologies différentes. Nous sommes humanistes, avec la volonté de l’excellence et celle de gagner. Nous avons aussi la chance d’avoir beaucoup de gens qui veulent nous rejoindre, nous recevons environ 1 million 500 milles candidatures chaque année dans le monde. C’est une aventure qui n’a que 110 ans et nous sommes bien tous décidés chez L’Oréal à la faire continuer très longtemps. » Quelle belle note d’espoir pour le savoir-faire français et son rayonnement !


Notre revue GEEA : Entreprises : les bons tuyaux pour l'innovation et l'emploi

La clé de la performance entrepreneuriale : le management par le sport par Sophie Auconie

Sophie Auconie, Députée del’Indre-et-Loire et membre de la Commissiondu développement durable, est égale-ment Vice-Présidente du Groupe d’Étude Sport et Co-Présidente du Club Sport. Elle a, par ailleurs, exercé plusieurs fonctions entrepreneuriales. Active et engagée sur les thématiques sportives, Sophie Auconie promeut la pratique du sport pour tous et notamment au sein des entreprises.

Quel regard portez-vous sur le monde sportif ?


Cet été sportif, notamment avec la victoire des Bleus, nous l’a confirmé : le sport fédère ; il est un outil de cohésion. Le sport, ce n’est pas que du sport. Outil de santé publique et de cohésion sociale, il est aussi un véritable levier de croissance économique. L’économie du sport repré- sente, en France, près de 2% du PIB pour l’année 2017, avec un taux de croissance en constante augmentation. Au niveau mondial, d’après l’OCDE, l’économie du sport représenterait près de 2% du PIB. Á l’échelle européenne, le marché français du sport est le 3ème marché en valeur. La crois- sance significative du volume d’emplois dans le sport en fait désormais un sujet de politique publique. Le Gouvernement a ainsi fixé pour objectif d’augmenter de 3 millions le nombre de pratiquants. Pour développer la pratique sportive, qu’elle soit compéti- tive, de loisirs ou de santé, il est nécessaire d’agir sur un ensemble de leviers.

Au-delà de cet outil de cohésion sociale et de santé publique, le sport est, à mon sens, un instrument adapté au monde entrepreneurial : les pratiques managé- riales adossées au sport sont une clé de management dans l’entreprise.

Pourquoi encourager le sport en entreprise ?


Dans un récent rapport, des chercheurs indiquent que 30 minutes d'activité physique par jour offriraient 12% de gain de productivité pour un salarié. Par ailleurs, environ 9% d'économies seraient réalisées par l'entreprise sur les frais de santé annuels d'un employé si celui-ci participe à une activité physique régulière.

Au-delà, les valeurs du sport sont des vertus que doivent aussi incarner les salariés de l’entreprise : confiance en soi, cohésion, respect, abnégation, motivation, performance, gestion des émotions, fair-play...

Le management par le sport transcende l’intérêt collectif, la capacité à collaborer. Il offre un apprentissage de la gestion des échecs et des succès. Les entreprises qui évoluent le mieux aujourd’hui sont celles qui ont conscience de cette transversalité, quelle que soit leur taille. Il faut sortir des logiques, comme « hiérarchiser pour laisser l’équipe prendre forme », pour fédérer afin de réussir. L’engagement n’est pas le même quand les salariés sont associés ; ils s’impliquent d’avantage et deviennent plus performants.

Le management doit être une construction quotidienne. Trouver perpétuellement les éléments générateurs de cohésion pour mener son équipe à performer et s’investir dans l’entreprise.

Comment promouvoir la pra- tique sportive dans le monde entrepreneurial ?


J’identifie deux vecteurs. D’une part, le team building : il s’agit d’organiser des évè- nements sportifs en associant les collabo- rateurs afin de renforcer l’esprit d’équipe et valoriser un sentiment d’appartenance. D’autre part, pour les cadres dirigeants, porter un management sportif se fondant sur celui pratiqué à haut niveau, semble un gage de réussite. S’adosser aux pra- tiques d’une équipe de sport représente une façon différente de manager. Dans certains secteurs, je qualifierais même cette méthode managériale d’"innovante". Beaucoup d’anciens sportifs de haut niveau mettent à la disposition des entre- prises des modules de formation. Il existe une entreprise de ma circonscription qui a recruté dans son encadrement des hommes et des femmes pratiquant ou ayant pratiqué un sport collectif. Dans cette entreprise performante, l’ambiance et le climat social semble particulièrement serein. Rappelons la philosophie partagée de Pierre de Coubertin « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour vaincre ».


Notre revue GEEA : Accélérons la croissance !

Le Figaro : «Loi Pacte : il faut aller plus loin pour libérer notre croissance !»

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Les membres de «Génération entreprise-Entrepreneurs associés» soutiennent les mesures de la loi Pacte mais demandent davantage d'audace. - Crédits photo : ERIC FEFERBERG/AFP

Alors que le gouvernement d'Édouard Philippe avait tablé sur une croissance de 2 % en 2018, celle-ci connaît en réalité un vrai coup d'arrêt. En stagnant à 0,2 % du PIB au deuxième trimestre, elle devrait ainsi davantage avoisiner les 1,7 % cette année, avec des conséquences en cascade sur notre niveau de chômage ou la situation de nos finances publiques.

Avec un taux de chômage de 9,2 %, la France reste ainsi en queue de peloton de la zone euro, mais elle apparaît surtout comme le membre de l'Union européenne dont le chômage décroît le plus lentement depuis le début de la reprise. Quant à notre dette, cette dernière continue inexorablement de grimper pour s'élever aujourd'hui à 97,6 % du PIB, un niveau sans précédent dans notre histoire.

Mais alors, après la magnifique victoire de la France au Mondial de football, que faire pour que notre pays devienne, aussi, le champion du monde de l'économie et de l'emploi?

Le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises, dit loi Pacte, offre une opportunité historique pour déverrouiller les principaux freins à la croissance de nos entreprises, libérer leur capacité d'emploi et débrider, enfin, leur formidable potentiel d'innovation.

» LIRE AUSSI - Ce qui va changer pour les salariés et les entreprises avec la loi Pacte

L'installation d'un guichet unique pour la création d'entreprise, la rationalisation des procédures de redressement judiciaire ou encore la libération de l'intéressement et de la participation, conformément à l'objectif du général de Gaulle de mettre fin aux affrontements stériles entre capital et travail, vont notamment dans la bonne direction. Certaines de ces propositions étaient d'ailleurs présentes dans le livre blanc de «Génération entreprise- Entrepreneurs associés», remis au ministre de l'Économie et des Finances, par les 140 parlementaires membres de cette association d'intérêt général, en janvier de cette année.

Profiter d'une conjoncture économique favorable

C'est pourquoi, si nous soutenons les mesures qui visent à lever les obstacles du développement de nos entreprises, de leur création à leur transmission, en passant par leur financement, nous appelons également de nos vœux que certaines d'entre elles soient beaucoup plus ambitieuses. Comme le préconise le FMI, c'est en effet maintenant qu'il faut «réparer la toiture tant que le soleil brille» en profitant de cette conjoncture économique favorable pour mener des réformes courageuses.

C'est notamment le cas de la simplification des seuils sociaux, ces véritables freins à l'embauche qui conduisent notre pays à cette situation unique au monde: deux fois plus d'entreprises de 49 que de 50 salariés!

Certes, la mise en place d'un délai de cinq ans pour répondre aux obligations et l'harmonisation du mode de calcul des effectifs faciliteront la vie des entrepreneurs. Mais pourquoi ne pas aller plus loin en repoussant toutes les obligations du seuil de 50 salariés, même celles du Code du travail, à au moins 100 salariés? L'enjeu est de taille car si notre pays détient l'un des records du monde en termes de créations d'entreprises, avec 591 000 créations en 2017, ces dernières ne grandissent que trop lentement, avec seulement 5 800 entreprises de taille intermédiaire, contre plus de 12 500 en Allemagne!

Concernant le financement de nos entreprises, il faudrait également plus d'ambition tant le léger renforcement prévu du PEA-PME et des fonds Euro-croissance, deux instruments financiers mis en place sous le précédent quinquennat et qui n'ont jamais rencontré le succès escompté, semble insuffisant face à l'urgence de la situation.

Dès lors, pourquoi ne pas déplafonner le dispositif Madelin, le PEA-PME et le financement participatif? Une telle mesure permettrait de combler la fin de l'ISF-PME et de faire émerger de solides «business angels» pour transformer notre épargne stérile en une épargne fertile, au service de l'emploi des Français. Il s'agit en effet de s'attaquer au sujet crucial du renforcement de l'investissement direct des Français vers nos TPE, nos start-up et nos PME en augmentant considérablement l'incitation fiscale en proportion des risques pris, à l'image de l'exemple britannique avec une incitation forte à investir, jusqu'à 1 million de livres, déductible à 30 % de l'impôt sur le revenu.

Alors oui, ne manquons pas d'audace pour réconcilier les Français avec l'économie et leur donner envie de s'impliquer dans la vie de nos entreprises. C'est une exigence si nous voulons libérer les talents, les énergies, les volontés, pour devenir la «Silicon Valley» de l'Europe à horizon de dix ans et redonner à notre pays l'optimisme qu'il n'aurait jamais dû perdre.

Olivier Dassault, député de l'Oise et président de Génération entreprise- Entrepreneurs associés (GEEA), est par ailleurs administrateur de Dassault Médias, société propriétaire du Figaro. Jean-Michel Fourgous, président de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, est délégué général de GEEA. La liste complète des 74 parlementaires cosignataires - parmi lesquels Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube et vice-présidente de l'Assemblée, Michel Herbillon, député du Val-de-Marne et vice-président de l'Assemblée, Annie Genevard, députée du Doubs et vice-présidente de l'Assemblée - peut être consultée sur FigaroVox.

La liste des signataires:

Olivier Dassault, député de l'Oise; Jean-Michel Fourgous, Président Saint-Quentin-en-Yvelines; Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube et Vice-Présidente; Michel Herbillon, député du Val de Marne et Vice Président; Annie Genevard, député du Doubs et Vice-Présidente de l'AN; Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor; Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes; Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais; Laure de La Raudière, députée d'Eure-et-Loir; Damien Abad, député de l'Ain; Sophie Auconie, députée d'Indre-et-Loire; Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle; Olivier Becht, député du Haut-Rhin; Martine Berthet, sénatrice de la Savoie; Jerome Bignon, sénateur de la Somme; Jean-Yves Bony, député du Cantal; Ian Boucard, député du territoire de Belfort; Céline Boulay-Esperonnier, sénatrice de Paris; Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône; Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes; Fabrice Brun, député de l'Ardèche; Olivier Cadic, Sénateur des français de l'étranger; Jacques Cattin, député du Haut-Rhin; Gérard Cherpion, député des Vosges; Guillaume Chevrollier, Sénateur de la Mayenne; Paul Christophe, député du Nord; Dino Cinieri, député de la Loire; Pierre Cuypers, sénateur de la Seine-et-Marne; Typhanie Degois, députée de Savoie; Remi Delatte, député de Côte-d'Or; Stéphane Demilly, député la Somme; Julien Dive, député de l'Aisne; Philippe Dominati, sénateur de Paris; Marianne Dubois, députée Du Loiret; Pierre-Henri Dumont, député duPas-de-Calais; Jean-Jacques Ferrara, député de Corse du Sud; Nicolas Forissier, Ancien ministre, député de l'Indre; Claude de Ganay, député du Loiret; Laurent Garcia, député de Meurthe-et-Moselle; Meyer Habib, député des Français de l'étranger; Philippe Gosselin, député de la Manche; Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin; Alain Houpert, sénateur de la Côte-d'Or; Brigitte Kuster, députée de Paris; Elisabeth Lamure, Sénatrice du Rhône; David Lorion, député de la Réunion; Sébastien Leclerc, député du Calvados; Ronan Le Gleut, Sénateur des français de l'étranger; Constance Le Grip, députée des hauts-de-seine; Vivette Lopez, sénatrice du Gard; Véronique Louwagie, député de l'Orne; Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine; Emmanuel Maquet, député de la Somme; Sébastien Meurant, sénateur du Val-d'Oise; Maxime Minot, député de l'Oise; Patricia Morhet-Richaud, sénatrice des Hautes-Alpes; Christophe Naegelen, député des Vosges; Olivier Paccaud, sénateur de l'Oise; Bernard Perrut, député du Rhône; Berengère Poletti, député des Ardennes; Benoit Potterie, député du Pas-de-Calais; Sophie Primas, Sénatrice des Yvelines; Didier Quentin, député de charente maritime; Damien Regnard, Sénateur des français de l'étranger; Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin; Maina Sage, député de la Polynésie française; Raphaël Schellenberger, député du Haut Rhin; Eric Straumann, député du Haut-Rhin; Jean-Charles Taugourdeau, député du Maine-et-Loire; Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône; Laurence Trastour-Isnart, députée du Alpes-Maritimes; Isabelle Valentin, député de Haute-Loire; Pierre Vatin, député de l'Oise; Arnaud Viala, député de l'Aveyron; Michel Vialay, député des Yvelines; Stéphane Viry, député des Vosges.

Notre revue GEEA : Un autre regard sur l'industrie