La petite dette qui monte, qui monte... par Jean-Michel Fourgous

L’explosion de la dette de l’Etat est aujourd’hui un sujet qui n’inté- resse plus personne... S’en inquiéter serait même devenu « retro », voire totalement « has been ». Et pourtant... A « Génération entreprise – Entrepreneurs associés », nous pensons qu’il est urgent d’en parler, au moment même où la dette française vient de dépasser la barre des 100 % du PIB...

Dette : un niveau sans précédent

Notre pays rejoint ainsi le club très fermé des pays dont la dette a dépassé ce seuil symbolique, aux côtés de la Grèce, du Zimbabwe ou encore du Japon et sa dette supérieure à 200 %.

Mais comment en sommes-nous arrivés-là ?

En 2019, le déficit budgétaire de l'Etat français s'est ainsi creusé à 123 milliards d'euros, contre 97 milliards d'euros en 2018... Il est vrai que les promesses formulées en pleine crise des gilets jaunes, évaluées à 17 milliards d'euros, n’ont pas été sans conséquence...


Etat : seulement 47 postes supprimés

Quant aux suppressions de postes dans la Fonction publique, le chiffre a été révisé à 10.500 sur la période contre un objectif initial de 50.000 fonctionnaires sur le quinquennat, avec des suppres- sions nettes dans les services de l'État qui seront limitées en 2020 à... 47 postes !

Ce n’est donc pas un hasard si la Commission européenne vient de mettre en garde la France pour un « risque d'écart » de son budget 2020 par rapport aux règles européennes.

Alors, pourquoi un tel déni ?

Car cette situation budgétaire n’est pas sans effet sur notre éco- nomie : l’État va ainsi devoir emprunter beaucoup plus d'argent sur les marchés, avec 205 milliards d'euros pour l'année 2020, un record historique. Pour rappel, on était à moins de 100 milliards en 2007, avant la crise.

Sans oublier la forte incitation des taux d'intérêt négatifs, qui pousse à la dépense publique, au détriment de toutes les règles de bonne gestion des comptes de l’État.

Le Président sortant de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, n’invite-t-il pas lui-même les pays européens à faire de la relance bud- gétaire ? Un appel inhabituel, voire inquiétant, qui témoigne surtout de la grande fragilité des économies mondiales tant la politique menée par les différentes banques centrales semble être à bout de souffle : la baisse continue des taux d’intérêt garantissant certes des crois- sances fragiles, mais alimentant surtout des bulles spéculatives, que ce soit sur le secteur de l’immobilier ou des actifs financiers...

France : croissance de 1,2 %

Malgré des taux d’intérêt historiquement bas, la situation écono- mique mondiale reste en effet morose. Avec des tensions commer- ciales entre les États-Unis et la Chine qui n’arrangent rien et des taux de croissance fragiles de 1.2 % seulement pour la zone euro, 6.1 % seulement pour la Chine (le chiffre réel devant être plus proche de 3 %...) ou encore de 2.4 % pour les Etats-Unis.

Mais alors, que faire pour sortir de ce cocktail explosif « Dépenses – impôts – dette » et relancer notre croissance économique ?
Oui, des solutions existent comme la baisse du train de vie de l’Etat, en accélérant notamment la digitalisation des administrations, la réforme des retraites en alignant le mode de calcul du public sur le privé et en supprimant les régimes spéciaux, sans oublier la lutte implacable contre les fraudes sociales et fiscales, ou encore la sup- pression de l’Aide médicale d’Etat pour ne prendre en charge que les soins d’urgence.

Il convient aussi de baisser massivement les impôts de production, aujourd’hui trois fois supérieurs à ceux de nos voisins, et miser puissamment sur les innovations digitales, sources d’opportunités sans précédent dans l’Histoire de notre humanité.

Nous visons en effet une vraie révolution numérique qui bouleverse tout sur son passage avec 80 % des métiers qui vont être pro- fondément transformés par la robotisation dans les 10 prochaines années seulement.

C’est pourquoi, « Génération entreprise Entrepreneurs associés » appelle de ses vœux à pérenniser coûte que coûte le Crédit d’Impôt Recherche : il s’agit de la mesure fiscale la plus incitative du monde pour innover !

Oui, libérer l’audace créatrice de nos entrepreneurs, telle est l’ambition de notre groupe parlementaire. Ensemble, il s’agit de redonner à la France le rang économique et technologique qu’elle n’aurait jamais dû perdre !la grande fragilité des économies mondiales tant la politique menée par les différentes banques centrales semble être à bout de souffle : la baisse continue des taux d’intérêt garantissant certes des crois- sances fragiles, mais alimentant surtout des bulles spéculatives, que ce soit sur le secteur de l’immobilier ou des actifs financiers...

France : croissance de 1,2 %

Malgré des taux d’intérêt historiquement bas, la situation écono- mique mondiale reste en effet morose. Avec des tensions commer- ciales entre les États-Unis et la Chine qui n’arrangent rien et des taux de croissance fragiles de 1.2 % seulement pour la zone euro, 6.1 % seulement pour la Chine (le chiffre réel devant être plus proche de 3 %...) ou encore de 2.4 % pour les Etats-Unis.

Mais alors, que faire pour sortir de ce cocktail explosif « Dépenses – impôts – dette » et relancer notre croissance économique ?

Oui, des solutions existent comme la baisse du train de vie de l’Etat, en accélérant notamment la digitalisation des administrations, la réforme des retraites en alignant le mode de calcul du public sur le privé et en supprimant les régimes spéciaux, sans oublier la lutte implacable contre les fraudes sociales et fiscales, ou encore la sup- pression de l’Aide médicale d’Etat pour ne prendre en charge que les soins d’urgence.

Il convient aussi de baisser massivement les impôts de production, aujourd’hui trois fois supérieurs à ceux de nos voisins, et miser puissamment sur les innovations digitales, sources d’opportunités sans précédent dans l’Histoire de notre humanité.

Nous visons en effet une vraie révolution numérique qui bouleverse tout sur son passage avec 80 % des métiers qui vont être pro- fondément transformés par la robotisation dans les 10 prochaines années seulement.

C’est pourquoi, « Génération entreprise Entrepreneurs associés » appelle de ses vœux à pérenniser coûte que coûte le Crédit d’Impôt Recherche : il s’agit de la mesure fiscale la plus incitative du monde pour innover !

Oui, libérer l’audace créatrice de nos entrepreneurs, telle est l’ambition de notre groupe parlementaire. Ensemble, il s’agit de redonner à la France le rang économique et technologique qu’elle n’aurait jamais dû perdre !